Adret et Ubac

 
 

Deux amis d’enfance gardent chevillés au corps leur affection pour Villiers, une petite ville jadis habitée ensemble, dont ils connaissent les recoins, les murs et les jardins.

Rodolphe et Raoul, qui se sont perdus de vue depuis des décennies, se retrouvent par hasard dans un jardin public. L’un traverse une profonde crise personnelle et conjugale, l’autre, apparemment plus serein, recueille les confidences de son ami. La rencontre déclenche un retour aux sources et le récit réciproque de deux existences longtemps disjointes. Ces résurgences mémorielles, les unes anciennes, les autres plus récentes, aboutissent au partage d’un cheminement spirituel. Ce pas de côté intime se prolonge chez les deux amis en une recherche de clairvoyance, d’apaisement et si possible de rédemption.

Voici donc, livrés au lecteur, deux itinéraires longtemps tenus secrets. Comme si l’ubac cachait l’adret et la souffrance un certain apaisement.

Ce livre se nourrit d’élans, d’aventures et d’épreuves d’ordre personnel. J’y ai ajouté, tout au long de ces pages, ma propre quête identitaire et diverses réflexions rassemblées au fil des années.

Ce texte comporte toutefois, à travers les personnages fictifs de Rodolphe, de Raoul et last but not least de l’énigmatique Faïza, sa propre dimension, psychologique, épique et poétique. Il s’agit par conséquent d’un roman où s’entremêlent à dessein une réalité personnelle assumée et un récit imaginaire que j’ai voulu plausible.