Livre d'or Le cygne de Saigon

 
 

LIVRE D'OR

LE CYGNE DE SAIGON

Remi Huppert

Juillet 2009 - Nacéra Hassaine

Bonsoir Rémi,

Je viens de terminer la lecture de votre dernier roman" le cygne de Saigon".

J'en suis encore transie d'émotion. En effet une réelle mission humanitaire, la guerre du Vietnam, une histoire d'amour, une amitié

avec une famille aussi délicate qu'Eric a côtoyé ne peuvent laisser insensible n'importe quel lecteur.

J'espère que les femmes et les hommes ont encore en mémoire les évènements marquants de l'Histoire même s'ils ne les ont pas vécus. Quelque soit la nature du bouleversement, celui ci est toujours difficile à admettre et à vivre mais comme vous nous le faites bien ressentir à travers votre narration, le présent se nourrit positivement d'un passé que l'on pense éteint à jamais.
Encore une belle leçon de vie que vous nous offrez, l'espérance active au cœur de la vie elle même nous transporte vers des lendemains lumineux où le passé devient paisible.

Eric nous raconte une histoire qui a duré un quart de siècle, elle est faite de moments forts qui se prolongent à présent de souvenirs encore très beaux, porteurs de sérénité sans laquelle la "résilience " serait impossible.

L'Asie d'Eric est celle que nous aurions voulue connaître mais nous l'avons découverte à travers votre merveilleux roman riche de sensations et d'émotions car il se veut fidèle aux intériorités vibrantes de tous les moments.


J'ai envie d'écouter la musique jouée à l'accordéon ou au piano, celle du tango, "l'Oblivion " de Piazzola, écouter Xuan, Bac ky Sinh et Eric jouer ensemble.

Voilà un repos bien mérité si vous êtes en vacances !

Je vous embrasse et espère vous voir bientôt.

Juillet 2009 - Caroline Giès

Cher Rémi,

Nous sommes depuis dimanche de retour à Strasbourg, où nous resterons jusqu'au début août avant de retourner pour trois semaines à Villognon. Nous avons eu beaucoup de plaisir à y partager quelques moments avec toi. J'espère que nous aurons l'occasion de recommencer, chez nous ou au pays basque que je ne connais pas.

Depuis ton départ, j'ai lu "le cygne de Saïgon". C'est une très belle histoire, très nécessaire aussi, et j'aime beaucoup ton style, clair et efficace, et souple, qui se prête aussi bien à des descriptions presque chirurgicales qu'à des moments de grande poésie et de lyrisme.

J'ai toujours du mal, cependant, à lire les livres de mes amis, ou à voir leurs films, comme des fictions, surtout lorsque j'y reconnais des éléments de vie dont j'ai déjà entendu le récit à l'oral.... j'ai donc lu ton récit, parfois, davantage comme une sorte de confidence, faite par toi aux amis que nous sommes. Cela brouille un peu la lecture, tout en y donnant aussi plus de poids : un poids

de vérité, et d'amitié.

Je ne sais où tu es à présent : à St Jean de Luz, à Pékin, ou ailleurs .... Je te souhaite en tout cas un bel été. Toute mon amitié.

Juillet 2009 - Baagui Guilhaume

Voilà, je t'ai lu. Magnifique écriture, bien sûr, j'ai été, dès les premières pages, "prise" par ton récit, comme une longue traversée en mer.....et en soi.

J'ai, critique objective oblige, ai été un peu plus "lasse", pour les dix dernières pages, mais je pense que le fait que je te connaisse "du bout du coeur", n'y est pas étranger...........

Merci pour ce moment passé à te lire, avec toute ma tendresse.

Juillet 29 - Emmanuel Le Vagueresse

Cher Remi,


Je viens de lire "Le Cygne de Saigon", que j'ai beaucoup aimé et conseillé à mon frère. Comme je te le disais, ce sujet évoque en moi et dans ma famille des échos touchants, et il me semble que tu as parfaitement saisi "l'esprit" de l'Asie du Sud-Est. Quant au Viet-Nam lui-même, n'y étant jamais allé, je ne peux que me laisser bercer par les sensations que tu décris, mais là aussi on touche à la moelle de cette terre, j'ai l'impression, bien au-delà des clichés.

Côté écriture, moi qui ai lu trois de tes quatre romans, je retrouve ta petite musique, qui mériterait une plus grande collection, c'est certain ! Sensualité d'un côté, réflexion de l'autre, j'aime ton goût, d'une part, pour les synesthésies et, de l'autre, pour cette quête de l'"honnête homme" quant à l'attitude à avoir avec les "frères humains", que tu es sans aucun doute. il y a de savoureux passages sur les consultants et les néo-Américains asiates, entre autres...Parfois, ton écriture me faisait penser aux grands stylistes de la première moitié du XX° siècle,Chardonne, la première Yourcenar, Jouhandeau, et je ne parle ici que style.

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Bravo, donc, et au plaisir de te relire un de ces prochains jours, ou de t'écouter jouer si tu donnes des récitals ?

Amitiés fidèles.

Août 2009 - Claire Mugnier-Pollet

Bien cher Remi

Ton dernier roman est le premier que j'ai pris pour le voyage et j'ai adoré ce livre.

Tu as bien fait de lutter pour le faire éditer : c'est le meilleur de tous tes écrits, à mon goût !

Bravo pour cette sensibilité que tu libères. Le personnage d'Eric te ressemble tellement...mais est-ce auto-bio?

Xuan est-elle la femme vivant à San Francisco avec laquelle je t'avais vu au cocktail Caron pour les « vendanges de l'avenue Montaigne »...

Tout sur Madagascar a été nourri par tes missions et au moins cela est positif. Bravo encore. Tes références à la ...m'ont surprise, nous en parlerons...

Août 2009 - Marie Sizun

Cher Monsieur,

Je viens de terminer la lecture de votre livre le cygne de Saigon, que vous avez eu la gentillesse de m'adresser.

Je l'ai trouvé très intéressant et riche de beaucoup de choses, mais je crains fort que notre amie commune (AVN) ne s'abuse sur mon pouvoir d'action...

Quant à mon avis sur votre livre, ce n'est qu'un avis...vous avez autant et plus d'expérience que moi. Mon seul avantage est peut-être d'avoir été professeur de lettres...et de continuer à lire beaucoup, tant les auteurs d'autrefois que les contemporains.

Il me semble qu'il y a dans votre roman matière à trois ou quatre livres, de tonalités différentes, entre le roman et le récit, le récit et l'essai.

Si l'intrigue sentimentale qui donne son titre au roman est touchante, l'histoire personnelle du narrateur – ses démêlés familiaux, sa solitude, ses inquiétudes et son attachement filial à Bac Ky Sinh méritaient davantage d'attention à mon avis...

Mais la lecture qu'on peut faire de ce roman sous l'angle historique, politique et social est telle qu'elle appellerait un véritable essai. Je ne sais pas si vous êtes content de votre éditeur? Je n'en ai pas entendu dire que du bien. Il me semble qu'il aurait dû vous faire quelques suggestions en ce qui concerne l'organisation du texte, l'importance de certains passages relativement à d'autres

J'espère cher Monsieur que vous me pardonnerez cette intrusion dans ce qui est, pour chaque auteur, son domaine réservé. Je m'y suis sentie autorisée par votre confiance, encore une fois hasardeuse, tant je sais peu de choses....

Août 2009 - Pierre Tripier

Cher Rémi,

J'ai dévoré ton cygne. Je trouve que tu entremêles très habilement l'intrigue romanesque et une sorte d'ethnographie des effets ravageurs de l'ivresse corruptrice du pouvoir, avec ses deux versants : la passion savonarolesque de purifier la société et l'indécent accaparement de biens rares par les puissants. Je ne connais pas d'ouvrages récents sur ce thème et ton roman pourrait servir de guide moral à tous ceux qui arrivent impréparés aux responsabilités. Merci encore de ce beau cadeau.

A bientôt j'espère. Très amicalement

Août 2009 - Françoise Parrot-Hanlet

Cher Ami,

J'avais le choix dès l'arrivée de votre livre : soit le dévorer en une nuit mais avec la quasi -certitude de ne pas être capable de revenir à loisir sur des expressions et des phrases qui m'ont semblé sonner si juste et si vrai, soit le visiter chaque soir à petites doses pour vivre "à tempo" les évènements, le déroulement, la texture du récit. C'est finalement ce que j'ai préféré faire ce qui m'a permis de me couler dans ce ressenti asiatique si particulier.

Je ne peux à travers cette lecture oublier ma sensibilité aux expériences chinoises qu'il m'a été donné de faire pendant 4 ans de 1989 à 1993.

La trame de ce roman tissée de mots et de références musicales n'est pas sans me rappeler le vécu d'un membre de ma famille, courant après ses sentiments d'un continent à l'autre et se résignant finalement à en accepter l'issue frustrante plutôt que se laisser détruire.

J'ai aimé ce livre sans doute parce qu'il a mis en forme et matérialisé une situation qui ne m'était pas étrangère. J'en ai apprécié la patiente sagesse après tant de passion non aboutie et j'en ai retiré la philosophie selon laquelle par rapport à la folie des grandeurs de notre mental, il faut savoir trouver un minuscule bonheur en toute épreuve contrariant l'échafaudage de nos projets.

Je souhaite à ce très bel écrit tout le succès qu'il mérite et à votre piano toutes les joies même teintées de nostalgie. Amicalement vôtre.

Août 2009 - Jeannette Brault

Je viens de finir "le Cygne de Saigon", j'aime sa philosophie proche de Michel Onfray, j'aime son écriture onctueuse, parfumée et ses mots qui chantent. Et j'espère connaître l'auteur un jour.

Août 2009 - Catherine Million

Cher Monsieur,

Tout d'abord un grand merci pour votre si aimable dédicace de l'ouvrage remis par notre charmante Arlette.

Sans doute avez vous l'habitude de témoignages élogieux de lecteurs, mais après avoir immédiatement lu votre livre (je ne vous envoie ce mot qu'à notre retour de vacances dans le Queyras, dans un lieu préservé par ma belle-soeur des outils de communication internet) je tenais à vous dire combien j'avais été touchée par la sensibilité qu'il exprime.

Outre la merveilleuse et tendre histoire du narrateur, de l'héroïne et de sa famille, il se trouve que les pages relatives aux désillusions éprouvées par le jeune français dans un milieu professionnel superficiel (voire cruel) ont fait écho aux difficultés que j'ai moi-même éprouvées depuis la fin 2008. Etrangement, au lieu de raviver des souffrances pourtant récentes, votre récit m'a rassérénée en me prouvant que nous partagions des valeurs de droiture et d'humanité, même si, comme il est dit dans le jargon professionnel et sans fausse humilité de ma part "nous ne boxons pas dans la même catégorie".

Encore merci.

Août 2009 - Nicole et Jean François Haas Boyeux

Grâce à Arlette Vidal-Naquet, nous avons pu lire votre dernier ouvrage Le Cygne de Saigon.

Si la lecture fait partie des activités que nous savourons toujours avec grand plaisir, nous sommes en revanche loin d'être des critiques littéraires !… Alors avec ce petit courriel, nous souhaitons simplement vous dire que nous avons bien apprécié votre livre : ambiances historiques évoquées avec talent, style agréable et précis, psychologie finement observée, côté "vérité" à contre-courant des idées établies. En attendant de nous retrouver en la compagnie de "notre chère Arlette", croyez en notre meilleur souvenir.

Septembre 2009 - Arielle Adda

J'ai commencé votre livre et je ne sais pas quand je pourrai le finir, bien que je me précipite dessus dès que je le peux. Je n'attend donc pas de l'avoir fini pour vous dire qu'il me touche énormément : on est ému avec le héros, on souffre avec lui, on partage son

Inquiétude et sa tristesse insondable. On mesure bien la grossièreté et la suffisance de ceux qui ont scandaleusement pris parti à cette époque, le contraste avec la finesse du cygne et de sa famille est frappant.

Je vous souhaite la plus grande audience possible. Très amicalement.

Septembre 2009 - Arlette Remy

Tout en éclairant les dessus et certains dessous de l'histoire de l'Indochine et du Laos, « le cygne de Saigon » a fait resurgir en moi avec plaisir et émotion des souvenirs personnels liés à l'histoire du Vietnam.

Quant au Laos, je me suis rappelée comment la radio de l'époque nous informant sur le pouvoir en place et aussi sur les avancées du Pathet Lao. Je trouve le personnage d'Eric très attachant dans son amour de la musique et des bouquets de roses et dans sa fidélité à ses amis.

Et puis quelle leçon d'évolution personnelle apportée au travers de ce livre foisonnant. D'un jeune homme frustré, on retrouve des années plus tard un homme d'âge mûr, serein, plus indulgent avec lui-même et ouvert aux autres autrement. Bien amicalement.

Octobre 2009 - Phyllis Mollet

Cher Remi, Bonjour, comment allez-vous? J'espère que vos voyages au Maroc et en Chine se sont bien passés.

Je voulais vous écrire plus tôt. Cela fait plusieurs semaines que j'ai terminé la lecture du "Cygne de Saigon" et je voulais vous dire à quel point l'histoire de Xuan et de sa famille m'a touchée. ;Dés les premières pages, l'Asie m'a envahie....Je n'ai fait que quelques voyages en Asie, seulement en Inde et en Chine, jamais au Vietnam, mais il me semble qu' une certaine atmosphère, des sensations particulières, des odeurs, sont spécifiques de cette partie du monde. En fermant les yeux, j'ai été transportée d'emblée là-bas. Beaucoup de nostalgie et une envie très forte d'y retourner.

Ce n'est malheureusement pas pour demain... Et puis, j'ai beaucoup aimé la manière dont vous décrivez votre désenchantement, je ne sais pas si c'est le terme qui convient, à votre retour en France. La manière dont votre histoire, vos commentaires sont accueillis par vos amis bien-pensants, déjà adeptes d'une forme de pensée unique. J'ai connu la même chose au retour d'un séjour de longue durée de l'ex-URSS au début des années 70, les bons amis de gauche complètement incrédules, puis suspicieux, lorsque je tentais de leur expliquer les réalités du système soviétique pour les avoir vécues. Je finissais par ne plus avoir envie de parler et ne savais plus où me situer dans la société française.

Mais c'est ce qui nous arrive quand on va voir ailleurs, n'est ce pas?

Novembre 2009.- Jean Marc Fleury

Cher Remi

J'ai presque achevé la lecture de ton roman ; qui me donne des ailes. La vitalité des sentiments et des émotions ; la senteur des mots ; les couleurs des paysages ; et puis ces si belles descriptions des postures et des cultures. Je prends beaucoup de plaisir. Un grand merci pour cette œuvre.

Décembre 2009- Anne Linois

Cher Rémi,

Je voulais te remercier de cette bonne soirée un peu écourtée par nous.

Mais je voulais te dire que ton livre m'avait beaucoup touchée, j'y ai trouvé une sensibilité exacerbée, le témoignage d'un être aux sens tous en éveil, tu sais jouir de tout, tu sais t'émerveiller, c'est signe d'une grande sagesse, et tu montres à quel point tu vomis les blasés et ceux qui poursuivent les idoles sans voir l'essentiel qui est à leur portée (tu les vomis car tu n'es jamais tiède dans tes observations) tu observes avec malice et justesse et parfois sévérité ce qui te choque ou qui te plaît dans les divers milieux que tu fréquentes, et Dieu sait si tu en connais. Elisabeth et moi sommes indignées par la réflexion injustifiée de Gabriel M..., à croire, pense-t-elle qu'il est jaloux du succès que tu peux rencontrer autour de toi à propos de ce livre ou de tes livres.

Je me suis fait deux réflexions, la première, cette effervescence des sens que tu sais si efficacement et joliment mettre en mots, tout est source d'émoi, et c'est formidable, peut-être comme si , peut-être, à travers Eric, tu te rattrapais un peu (ou pas) sur tous les baisers que tu n'as pas reçus, enfant ?.

C'est clair tu règles tes comptes mais dans une relative sérénité avec le père ou ceux qui font mal. La mère n'est d'ailleurs pas présente dans tes lignes, je suis assez d'accord avec ce qui a été dit, tu boucles quelque chose , tu as passé un cap. Mais le but du livre n'est pas là, tes méandres, tes rhapsodies, ont un but, retrouver Xuan, retrouvailles symbolique avec toi-même. A propos, ta couverture est une petite merveille!!!

Quant au thème de l'exil, C'est vrai que c'est ton leitmotiv : n'as tu pas pris du champ très vite dans ta vie, dans un contexte familial dans lequel tu te sentais mal accepté, et puis quelque chose d'un peu comparable, difficile à communiquer et expliquer...

Je ne suis pas étonnée que tu t'intéresses maintenant à la communauté juive en Chine : je te fais confiance pour en faire ton miel !

J'ai marché tout du long de ton livre, seule la fin, notamment les vers que Xuan t'écrit à ton retour à Paris, me laisse un peu extérieure, elle parle de toi et du chemin que tu as parcouru, mais je dois la relire pour comprendre que c'est une leçon de sagesse que tu nous fais partager ?.... Il y a beaucoup de passages que je trouve beaux et forts que j'aurais aimé entendre, mais jamais je n'aurais osé les lire. Je voulais te dire que j'en ai souligné certains que je relis de temps à autre, moi qui ne lis pas beaucoup.

Je t'embrasse bien amicalement pour te dire le plaisir que j'ai eu à te découvrir toujours un peu plus à travers l'écriture, et , te dis bon vent pour ce beau cygne.

Janvier 2010 Gérard de Giovanni

Bonjour Remi

Le cygne de Saigon, que nous avons beaucoup aimé ma femme et moi, est tout particulièrement riche en émotions. Saigon, aujourd'hui, est aussi pour moi comme un pélerinage, car mon père est né à Cholon, où je suis maintenant.

Amitiés.

Décembre 2012 Christiane Vauconsant

J'ai lu ce livre avec beaucoup d'intérêt.
Une période vécue de loin mais qui m'a remuée.
De la nostalgie, de la mélancolie... Je m'y retrouve assez bien.

A bientôt au grand air de la randonnée.

Cordialement

Christiane Vauconsant